Djokovic et Azarenka s'imposent...
Djokovic et Azarenka rois et reines en Australie
Réputée pour sa faiblesse mentale, Victoria Azarenka avait éprouvé un immense soulagement en parvenant à se hisser pour la première fois de sa carrière en finale d’un tournoi du Grand Chelem. Qui plus est en éliminant la tenante du titre Kim Clijsters. Restait à la Biélorusse, protégée du Français Sam Sumyk, à confirmer ses progrès face à l’expérimentée Maria Sharapova qui, si elle n’a que deux ans de plus qu’elle (24 ans contre 22), arpente le circuit depuis presque dix ans et compte trois titres majeurs à son palmarès (Wimbledon 2004, US Open 2006 et Open d’Australie 2008). Et malgré un début de match particulièrement délicat, Azarenka a réussi à surmonter son stress pour s’imposer avec autorité (6/3 6/0). En plus du titre, elle pointera à la première place mondiale lundi.
Bien décidé à remporté son 11e titre majeur, Rafael Nadal a bien cru qu’il avait enfin trouvé la solution tactique face à Novak Djokovic. Revenu de deux manches à une dans une finale d’anthologie, il semblait avoir pris l’ascendant dans un cinquième set à couper le souffle. Mais le Serbe, surfant sur son énorme confiance, a finalement remonté un break de retard pour s’imposer (5/7 6/4 6/2 6/7 7/5) au terme de la finale la plus longue jamais disputée (5h53) et remporter ainsi son 3ème open d'Australie et son 5ème titre en grands chelems. L’Espagnol, dont on ne peut pas dire que l’image de perdant lui colle à la peau devient donc le premier joueur de l’Histoire à perdre trois finales de Grand Chelem consécutives, après ses deux précédents échecs à Wimbledon et l’US Open 2011. Une injustice, tant le Majorquin est un champion. «J’estime qu’il aurait pu y avoir deux vainqueurs ce soir», déclarait Djokovic lors de la remise des prix. Un sentiment partagé par tous les observateurs de cette finale d’ores et déjà mythique.
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